Le projet MEMORIES (2022-2025) est un projet de recherche financé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR-21-CE36-0003).
MEMORIES (2022-2025) is supported by the French National Research Agency under award # ANR-21-CE36-0003.
La santé mentale en tant que déterminant des maladies chroniques liées à la nutrition. (ANR-21-CE36-0003)
Le projet MEMORIES (2022-2025) est un projet de recherche financé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR-21-CE36-0003).
MEMORIES (2022-2025) is supported by the French National Research Agency under award # ANR-21-CE36-0003.
Le consortium de MEMORIES est composé de 3 équipes de recherche regroupant des experts en épidémiologie, santé mentale, psychologie, prévention, biostatistiques, nutrition, endocrinologie, obésité et diabète.
The consortium of MEMORIES is composed of 3 research teams with experts in epidemiology, mental health, psychology, prevention, biostatistics, nutrition, endocrinology, obesity and diabetes.
D’une manière générale, un quart de la population adulte dans les pays industrialisés est confronté à des problèmes de santé mentale au cours de sa vie. En France, malgré la mise en place d'une législation spécifique, on estime que les troubles mentaux contribuent à approximativement 32 % de la charge globale de morbidité. Pourtant, en France et ailleurs, les maladies mentales ne font pas l'objet d'un intérêt scientifique suffisamment marquant malgré leur contribution non-négligeable à la charge de morbidité, leur nature chronique et la réduction considérable en ce qui concerne l'espérance de vie. En effet, la mortalité prématurée chez les personnes atteintes de troubles de la santé mentale est souvent due à des pathologies physiques non transmissibles (e.g., les pathologies cardio-métaboliques) qui n'ont pas été diagnostiquées ou traitées correctement. Par ailleurs, dans le contexte de la pandémie de la Covid-19, le fardeau des maladies mentales augmente à un rythme alarmant et continuera probablement cette tendance dans les années à venir. Un autre aspect inquiétant est le fait que la pandémie augmente la prévalence des comportements à risque, tels que le tabagisme, la consommation excessive d'alcool, le grignotage, et la sédentarité.